MARDI SOIR.....

.....match de reprise du championnat pour chouchou. Cette fois ci contre le pôle espoir de la Réunion, il s'agit d'une équipe de jeunes (-18 ans) qui étudie le handball au CREPS et qui participe au championnat de préféderal pour se "faire la main".... bein ils se demmerdent pas si mal!!!! La différence pour nous c'est que, si on gagne on prend qu'un point (soit l'équivalent d'une défaite koi!!!) parce qu'on est sensé les battre haut la main!!! Autant dire qu'on commence le match avec une mini-pression, la honte de perdre contre le pôle!!! mdrrrr

voilà les p'tits jeunes lol!!!!!

Vidéo 974 Réunion

On a gagné mais pas du tout "haut la main"........

Pour une reprise c'était pas si mal.....lol

Bon sinon, en vrac:

1/ Bienvenue à Mathys, le fils de Pascal et Nathalie qui a poussé son premier cri le 15 Janvier à 22H40 exactement, c'est un très beau bébé....

AVANT

APRES

   trop mimi......

  Avec tonton Fabrice...;-)

2/ Au revoir à Christian et sa famille qui sont reparti dans la fraîcheur métropolitaine après un mois de vacances au pei.......

  ça c'est sa pépette NAÏMA, charmant sourire.....et qui a profité de son premier voyage à la run pour se faire baptisée.....

3/ Mercredi, c'était le dernier jour de "sport-vacances" pour chouchou et ses marmailles. Direction St Benoît pour un tit tour de rafting.....

Y'en a qui ont eu des p'tits soucis....oui oui ils sont coincés mdrrrrrr

 

Bref, apparemment bonnes vacances pour tous ces p'tits loulous avec plein d'activités à la carte...et maintenant ils sont en pleine forme pour l'école lundi.....

4/ Enfin dernière chose pour ceux que ça interresse j'ai trouvé une tite interview de Jace, le créateur des fameux gouzous.Bon, elle date de Novembre dernier et vous l'avez peut être dejà lue mais c'est pas grave mdrrrr

Runweb : Comment est venue l'idée de créer le Gouzou ?

JACE : Chronologiquement en 1989, j'ai commencé la peinture à la bombe. Je faisais régulièrement des graffitis avec des lettrages associés à des personnages. Bien souvent je copiais ce qui se faisait sur l'extérieur. Au fur et à mesure, je me suis rendu compte que les peintures qui sortaient en même temps que les miennes se ressemblaient un petit peu. J'ai eu alors besoin d'affirmer mon identité. J'avais besoin de trouver un personnage. Dans les graffitis classiques, le lettrage est la voie royale. Personnellement j'étais plus attiré par les personnages associés à ces typos. Alors j'ai créé le Gouzou. J'avais besoin de trouver un graphisme rapide à réaliser par rapport aux contraintes de la rue et facilement identifiable. De fil en aiguille, en prenant des ingrédients à droite et à gauche, j'ai fait ma propre recette.

Le Gouzou est-il né d'un coup de crayon sur un papier ou de bombe dans la rue ?

J'ai d'abord fait du crayonné ou du marqueur. Je me souviens précisément de deux feuilles de croquis où j'avais essayé d'inventer ce petit personnage, le faire un petit peu bouger car il est quand même très succins. Ce n'est pas évident de lui donner du mouvement. A l'origine, il était malgré tout assez statique. L'élément déclencheur était de se distinguer des autres grapheurs, de poser un style facilement reconnaissable.

Vous rappelez-vous de votre premier Gouzou « public »?

Oui très bien. Il était avec un petit nounours dans un squat à Saint-Denis.

Pourquoi la Réunion ?

Tout simplement parce que j'habite ici. On en trouve effectivement au Havre, ville où je suis originaire et dans quelques endroits où j'ai fait un passage : New-York, Budapest, Bangkok, Madagascar, Maurice, Mayotte, Prague, Bali, Hong-Kong, Tokyo, etc.

Comment vous qualifieriez-vous ? Artiste urbain ?

Je n'aime pas trop les qualificatifs. Les gens me donnent l'étiquette qu'ils souhaitent. Moi, je fais mon truc sans m'intéresser vraiment à ce que les autres en pensent ou disent. « Graffeur » me correspondrait le mieux. On m'a déjà collé cette étiquette « artiste urbain ».

Et une personne qui ne vous connaît pas ?

Je réponds « peintre en bâtiment ».

Vous exposez jusqu'au 17 novembre à la boutique IDM à Saint-Pierre. Entre l'anonymat du graffeur et l'exposition au public, il y a tout de même une contradiction...

Effectivement. Mais je n'ai plus quinze ans. L'époque où je graffais anonymement partout en ville, juste pour dire : « je fais mon rebelle », semble révolue. J'ai grandi. Je suis père d'une petite fille de 6 ans. J'en ai 34. J'ai fait d'autre boulot avant. Maintenant j'ai envie de pouvoir vivre de ma passion. Cela passe aussi par ce genre d'événement, de pouvoir en vendre aussi. Cela me permet aussi de faire des peintures que je ne ferai pas obligatoirement dans la rue. C'est un complément.

Est-ce aussi une façon d'évoluer, de se remettre en cause ?

C'est aussi une manière de faire connaître son travail à l'extérieur, dans d'autres milieux. L'exposition en elle-même n'est pas une finalité. Elle est une étape dans la démarche de se faire connaître ailleurs. Il faut évoluer. C'est une autre étape dans mon travail. C'est une manière aussi de rassembler des travaux récents et de le montrer au public.

La prochaine aventure du Gouzou ?

De plus en plus grand. J'aimerais bien l'animer, lui donner vie en vidéo. Puis l'exporter aussi, le faire voyager et le mettre dans des situations différentes de celles de la Réunion. J'aimerai le mettre dans d'autres contextes.

Vous avez fait plusieurs affiches. Leur aspect éphémère vous convient-elle ?

Dans les « grafs », il y a aussi un aspect éphémère. Pour durer, il faut savoir être présent et se renouveler. Réaliser des affiches me permet d'enrichir mon univers qui est quand même assez restreint. Du moins, il y a assez de contraintes. De pouvoir travailler avec des éléments extérieurs, des personnages qui ont déjà une expression ou un décor imposé, me permet de travailler sur du grand format comme le 4X3 et ce de manière assez rapide car j'ai juste à poser mon petit truc. J'élargis mon travail. J'entre aussi plus dans la vie des gens. Le Gouzou n'est pas simplement une image fichée. Il entre dans la réalité.

La complexité du Gouzou ne repose-t-elle pas sur sa simplicité d'exécution. En quelques coups de crayon, il doit exprimer des sentiments, faire passer un message...

La création passe par des contraintes. Cette simplicité en est effectivement une. J'essaie de faire passer des émotions. La difficulté réside aussi dans le fait de vouloir se renouveler le plus possible. Il faut éviter de proposer aux gens les mêmes images. Il faut essayer de les surprendre à chaque nouvelle création. C'est le plus dur. Il faut savoir se remettre en question à chaque fois.

Vous êtes régulièrement copié. Le fait que des gamins vous copient, font des faux Gouzous au marqueur ou la bombe vous insupporte moins, peut-être êtes-vous même content, que l'histoire avec les Chinois qui vous a contraint de porter plainte ?

Exactement. Il y a des gamins au marqueur ou à la bombe qui ce sont mis à faire des faux Gouzous. A Paris, il y a des pochoirs un peu semblables. Je trouve cette démarche bien. C'est même flatteur. Je suis passé par là pour arriver où j'en suis actuellement. Se trouver de l'autre côté de la barrière et devenir ce que l'on appelle communément un mentor, pourquoi pas. J'en suis même fier. Mais voir une entreprise faire du business à grande échelle, même à petite échelle, sans même venir me demander l'autorisation, bien sûr cela me fout en boule.

Où en êtes-vous de cette histoire ?

Cela a débuté il y a presque trois ans. Le temps de monter le dossier. L'année dernière, on a eu un verdict administratif positif qui imposait à la boîte de cesser l'exploitation du truc. Il n'a y pas eu de dommages et intérêt. 1 000 euros d'amende pour le gouvernement chinois et moi j'ai eu mes frais d'avocat à payer. On pousse le vice encore plus loin car c'est moi qui suis obligé de payer l'annulation du dépôt de marque en Chine. Je sais que certains de mes grafs sont encore copiés. Il y a trois mois, j'étais à Bangkok et j'en ai vu un sur un tee-shirt. Actuellement je suis en procès avec une marque mauricienne qui avance ne pas connaître le Gouzou. Cela fait un an que je suis en procédure avec eux mais je ne laisse pas passer.

Est-ce que Jace arrive à mettre dans un placard le Gouzou et ne plus penser à lui ?

Je ne sais pas il faut lui demander... Ces derniers mois, j'ai réalisé d'autres projets. Je l'ai mis un peu de côté. J'ai besoin d'être bien dans ma tête, d'avoir l'esprit libre. Il est donc arrivé d'avoir des moments sans lui. Il y a des phases de recul. Peut-être qu'un jour je vais m'en lasser. Cela fait tout de même quinze ans que je vis avec lui. Au fur et à mesure il a suivi mon parcours. Je pense qu'il restera toujours présent à mes côtés.

Propos recueillis par Véronique Tournier
Novembre 2007

http://www.gouzou.net

VOILOU!!!!!!!   

Gros gros bisous à ma famille qui me manque particulièrement en ce moment........Papa m'a appris hier qu'il venait au mois de Juillet 3 semaines avec sa copine!!!!! suis trop contente!!!!!!!

Comments

[romars]

desolé je t aime tres fort gros bisous a chouchou je vous aimes tres fort

[titine]

welcome le bébé ! et dis moi amandine, chouchou joue jamais dans le nord ??? nan parce que moi je veux aller voir un match et le supporter avec toi, ce serait super cooooolllll !!!!!!!!

[margouia]

Des matches de Hand en pleine période d'Euro 2008! c'est nickel ça! bon courage à chouchou pour les entrainements.... pour tenir un bébé en effet! lol
merci pour l'interview, je ne l'avais pas lu! ça a au moins servi à quelqu'un!
et allez les costauds!

[cremosso]

c'est vrai qu'il a pas l'air à l'aise le chouchou!!! mdrrrrr

[maman]

quel beau bébé ! mais il faudra apprendre à chouchou à tenir un bébé dans ses bras, même si ce petit bout de chou tient presque entier dans sa main ! lol! bisou à vous 2 .